Golf de Spérone, en Corse
Sur l'un des plus beaux parcours du monde,
un club house qui raconte une histoire :
C'est l'histoire d'un lieu exceptionnel ; au milieu du maquis et des collines, en face de la mer et de ses plages encore peu fréquentées,
l'accès par les falaises ou par la mer les rendant accessibles seulement aux plus méritants...
On accède au Golf de Spérone en quittant Bonifacio que l'on découvre par la petite route qui mène au golf,
arrêtez vous sur un des rares emplacements possibles pour admirer cette cité suspendue au-dessus de la mer,
glorieuse forteresse tour à tour pisane, médiévale, génoise, puis française.
En arrivant par la mer, c'est souvent la vision de la sortie d'un Ferry quittant le port pour rallier la Sardaigne toute proche,
qui permet d'être sûr que l'on est bien sur le bon cap, l'entrée du goulet étant complètement dissimulée par ces immenses murs de calcaire blanc.
Tradition et modernité, c'est aussi l'histoire que nous raconte ce club house.
Tradition de cette cuisine du sud :
Fromage fermier de Santa Manza au lait cru, au miel et thym frais mi-chaud et sa verdure,
Bruschetta et sa farandole de charcuterie artisanale,
Sauté d'agneau minute au basilic,
Penne aux gambas sauvages et crevettes roses,
Assiette décadente de fromages fin au lait cru, etc...
Tradition d'un accueil exceptionnel :
depuis la réception dans le joli pro shop,
jusqu'au caddy master, en passant par le sourire chaleureux et les mots amicaux de Jean Marie au bar,
avant même de rejoindre le parcours, nous savons que le moment à passer à Spérone sera bien trop court.
Modernité du lieu :
on accède au club house et à l'accueil, par le pro shop agencé avec élégance et où l'on retrouve toutes les dernières nouveautés techniques et vestimentaires,
puis au bar et à la salle de restaurant où l'on trouve comme pour le reste de l'architecture du domaine, le thème du bois.
Modernité des équipements :
les douches sont vastes et agréables, les voiturettes sont équipées de GPS,
les salons accueillants et confortables, et toujours Jean Marie, attentif et souriant.
De la terrasse on surplombe le golf, face à l'archipel des Lavezzi qui nous plonge dans une toute autre histoire, celle d' Alphonse Daudet décrivant l'agonie de la Sémillante dans ce décor féérique.
Sculpté par Robert Trent Jones le parcours est une légende, mais c'est encore une autre histoire, une histoire de balles au dessus de la mer, de vents malicieux et de talent pour les plus doués...
Que l'on soit golfeur ou non, cet endroit est un des plus beaux du monde, et quel bonheur d'y être accueilli avec autant de charme et de gentillesse
alliés à l'extraordinaire beauté du cadre, cette atmosphère de bonne humeur et de courtoisie imprègne les joueurs ainsi que les visiteurs, heureux...
Spérone, le 15 avril 2009.